Annie Gagnon & Dena Davida “Night Owls” (2018) Photo: Paul Chambers

In the mid-‘seventies, the Walker Arts Center in Minneapolis offered me a first commission to curate an evening of contemporary dance. Soon after immigrating to Canada in 1977, I initiated “Samedi soir au musée,” an programme of short works by independent Montréal choreographers at the Museum of Fine Arts. This led to a two-year mandate for the conception of a dance series at the museum, from 1978 to 1980, framing the presentation of Montréal and Toronto experimental choreographers within their galleries and auditorium. At the same time, I created the Montréal choreographer’s collective Qui Danse? in support of the informal presentation and collective criticism of works-in-progress from a burgeoning community of local dance makers. Also during that early period, I became a founding member of CanDance, Canada’s national dance touring network. Then in 1980, I co-founded Tangente, Québec’s first dance presenting space, serving initially as artistic director and then curator from 1980 to 2019. It was in 1995, along with colleagues from the museum series, that we conceived the Festival international de nouvelle danse de Montréal, for which I was part of a curatorial triad and developed educational and community outreach projects from 1985 to 2001. In 2007 my peers awarded me the Grand Prix du Conseil des arts de Montréal, and in 2018 the Grand prix de la danse in the category of “Exceptional Contribution,” in acknowledgement of the impact of my work with Tangente over the decades. Tangente was finally, permanently housed in Le Wilder – Espace Danse in the heart of downtown Montréal in 2017. Since taking leave of Tangente in June 2019 and placing its future in the hands and hearts of a new generation, I have opened a new chapter of my work as curator, educator, researcher, mentor, writer and editor. As an independent curator, I am developing the touring project “Danses de résistance” to examine expressive dancing bodies in repressive authoritarian regimes to include choreographers living in Québec with cultural roots in Morocco, Iran and Syria.  autre-portrait

Mon premier projet commissarial fût l’organisation d’une soirée chorégraphique au Walker Arts Center à Minneapolis. Peu de temps après mon arrivée au Canada en 1977, j’ai conçu “Samedi soir au musée,” une soirée de courtes pièces de chorégraphes montréalais.es expérimental.es au Musée des beaux-arts de Montréal. À la suite, j’ai était engagé par le musée pour mener une série de présentations de chorégraphes torontoises et montréalaises au sein de leurs galeries et auditorium du 1978 à 1980.  J’ai aussi mis sur pied le collectif chorégraphique Qui Danse? en 1978, pour favoriser la présentation informelle et la critique des oeuvres en cours d’une communauté de créateur-e-s et créatrices en plein croissance. Dans cette même période, j’ai été membre fondatrice de CanDance, réseau Canadian de tournée en danse. Et en 1980 j’ai co-crée Tangente, première organisme de diffusion en danse au Québec pour laquelle j’ai été d’abord la directrice artistique et ensuite la commissaire, suivi en 1995 par la conception du Festival international de nouvelle danse de Montréal. Pour cette festival j’ai servi en tant que co-commissaire et agente du développement des programmes en éducation et en arts communautaires du 1985 au 2001. En 2007, j’ai reçu la reconnaissance de mes pairs avec le Grand prix du Conseil des arts de Montréal et, en 2018 le Grand prix de la danse dans la catégorie “Contribution exceptionnelle,” pour l’impact de mon travail avec Tangente au fil des décennies. C’était enfin en 2017 que Tangente trouvera pignon sur rue à Le Wilder – Espace Danse au coeur du centre-ville de Montréal. Depuis juin 2019, quand j’ai laissé Tangente entre les mains d’une nouvelle génération, j’ai pu ouvrir une prochaine chapitre de ma vie professionnelle en tant que commissaire, éducatrice, mentor, auteure et rédactrice. Un nouveau projet commissarial est en train de se faire naître, “Danses de résistances,” qui mettra une lumière sur les corps expressifs dansants au pays de régimes répressifs et autoritaires en compagnie des chorégraphes québécoises et néo-québécoises d’origine Moroccan, Syrienne et Iranienne.


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